Combattants maoïstes en Inde
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L’armée indienne a ouvert le feu hier soir (lundi soir NDLR) sur une foule de manifestants qui défilaient dans le Cachemire en dépit de l’instauration d’un couvre-feu, tuant trois personnes, a annoncé la police.
Hier soir, des manifestants ont bloqué une route et jeté des pierres en direction d’un convoi de l’armée. « Des scélérats ont ensuite essayé de voler des armes aux militaires et tenté d’incendier des véhicules », a dit mardi un porte-parole de la police. L’armée a alors ouvert le feu et tué deux femmes. Une troisième personne est morte à l’hôpital.
Ces trois décès portent à 42 le nombre de morts depuis le début des manifestations organisées après la mort début juillet de Burhan Wani, chef de Hizb-ul Mujahideen, considéré comme le principal mouvement séparatiste de la région que l’Inde et le Pakistan se sont disputée pendant plusieurs décennies.
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Après 7 ans de prison!!!
KOLKATA: Un tribunal de la ville a acquitté le chef vétéran du PCI (maoïste) Gour Chakraborty, emprisonné depuis 2009, de toutes les charges après que l’accusation n’a pas réussi à les prouver. Entre autres charges, Chakraborty, âgé de 70 ans a été accusé dans le cadre de la loi sur la prévention des activités illégales (UAPA) après la décision de l’Etat de déclarer l’organisation maoïste comme un groupe «interdit».
Chakraborty, le premier porte-parole du CPI (maoïste) au Bengale, est originaire du district de Nadia et était impliqué dans la cause maoïste depuis sa jeunesse. Connu pour son rôle actif pendant le mouvement de Lalgarh, Chakraborty a uni les bases de soutien en milieu urbain pour l’agitation tribale à Jangalmahal.
Le 23 Juin 2009, la police l’a arrêté dans les bureaux d’une chaîne de télévision dans la ville. Chakraborty a été le premier maoïste accusé par le biais de l’UAPA.
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Des rebelles maoïstes ont tué 10 membres d’un convoi de commandos paramilitaires dans une embuscade dans l’est de l’Inde, a annoncé mardi la police.
Une mine a explosé au passage du convoi lundi après-midi alors que ces commandos conduisaient une opération contre ces rebelles dans une forêt du district d’Aurangabad, dans l’Etat du Bihar.
Au moins trois rebelles ont été tués dans la fusillade qui a suivi l’explosion, selon la police.
« Dix de nos hommes ont été tués et cinq blessés dans l’explosion », a dit un haut responsable policier à l’AFP, sous couvert d’anonymat.
Des dizaines de milliers de policiers et commandos paramilitaires sont positionnés dans le centre et l’est de l’Inde pour combattre des milliers de rebelles armés.
Les maoïstes disent combattre le pouvoir central pour obtenir des emplois, des terrains et le renforcement des droits des minorités tribales pauvres. Ces affrontements ont fait des milliers de morts depuis des dizaines d’années.
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Une quarantaine de guérilleros maoïstes ont établi un barrage sur la grande route Jagargunda-Donrapal, à hauteur du village de Polampalli (district de Sukma, état du Chhattisgarh) lundi soir. Dans l’un des véhicules contrôlés se trouvait un policier en civil, Madkam Ganga. Les maoïstes l’ont capturé et emmené avec eux.
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En Inde, de nombreux habitants font leurs besoins en plein air. C’est le cas des trois quarts de la population rurale – qui représente 68 % de la population totale du pays (1,2 milliard d’habitants) – notamment car beaucoup n’ont pas de WC chez eux. Cette situation engendre de graves problèmes d’insalubrité et implique de nettoyer les rues et les caniveaux régulièrement. En outre, une grande partie des toilettes ne sont pas raccordées aux égouts, ce qui suppose de les vider fréquemment.
Nettoyer les excréments dans les rues et les caniveaux, déboucher les canalisations et les égouts, vider les fosses sceptiques… Ces tâches sont presque toujours effectuées à main nue – au mieux avec quelques outils comme des seaux – par des Intouchables (ou Dalits), des individus exclus du système des castes et se trouvant au plus bas de l’échelle sociale, et plus précisément par des femmes. Ils seraient plusieurs centaines de milliers à faire ce travail, voire plusieurs millions selon certaines sources.

Photo publiée sur la page Facebook de Safaai Karmachari Andolan. Presque la totalité de ces travailleurs sont des femmes.
Selon Safaai Karmachari Andolan, une organisation luttant pour l’éradication de ces métiers, 1 268 personnes seraient mortes en travaillant dans les égouts entre 2014 et 2016, bien que le nombre de ces décès soit difficile à évaluer précisément.
« Beaucoup de travailleurs meurent asphyxiés dans les bouches d’égout »
La plupart des décès surviennent dans les bouches d’égout, à cause du manque d’oxygène. Certains meurent également sous terre après avoir inhalé des gaz nocifs, comme le monoxyde de carbone, ou en raison d’accidents, tels que des explosions de gaz ou des effondrements.
Funérailles de trois travailleurs, décédés en raison d’un accident. Vidéo de l’ONG VideoVolunteers.
Par ailleurs, les travailleurs en contact avec les excréments humains et les ordures ont très souvent des problèmes de santé : nausées, vomissements, diarrhée, maux de tête, infections aux yeux, anémie, maladies respiratoires et de la peau… Ce n’est pas étonnant puisqu’ils travaillent généralement sans aucune protection, car on ne leur en donne pas. Sans compter qu’ils n’ont en général pas accès aux services de santé. [Ces travailleurs sont souvent exclus des programmes de santé en raison de leur appartenance sociale. Environ 80 % des personnes travaillant dans les égouts mourraient donc avant l’âge de la retraite, selon le syndicat des égoutiers, NDLR.]
D’après la Cour suprême, en cas de décès, les familles peuvent théoriquement obtenir un million de roupies [13 355 euros, sachant que ces travailleurs gagnent généralement autour de 40 euros par mois, NDLR]. Mais en réalité, cette indemnité est très difficile à obtenir puisque les autorités font comme si ce travail n’existait pas, dans la mesure où il est officiellement interdit par la loi.
De fait, l’embauche de personnes pour enlever manuellement les excréments humains est interdite par la loi depuis 1993. Une nouvelle loi a ensuite durci les sanctions en 2013 : enfreindre la législation est désormais passible d’une peine allant jusqu’à cinq ans de prison et 50 000 roupies d’amende (soit 668 euros).
Vidéo de l’ONG VideoVolunteers.
On pourrait penser que ces lois sont une bonne chose, mais elles n’ont pas fait disparaître ces pratiques et personne n’a jamais été condamné depuis 23 ans.
La loi de 1993 a même aggravé la situation des travailleurs. D’une part, ils ont continué à faire le même travail qu’avant, mais en ayant peur d’être punis. D’autre part, de nombreuses municipalités ont officiellement cessé d’employer des personnes pour réaliser ces tâches. Mais comme il faut bien que les villes soient nettoyées et qu’elles n’ont généralement pas investi pour mécaniser ce travail, elles l’ont externalisé auprès de sociétés privées. Sauf que ces dernières sont généralement encore moins regardantes concernant l’hygiène et la sécurité… Du coup, les autorités ont une attitude un peu hypocrite par rapport à cette question.
Enfin, la loi de 2013 est censée aider les travailleurs à se réorienter, sauf qu’elle ne se penche absolument pas sur l’ostracisme dont ils sont victimes quand ils souhaitent changer de travail. Dans les zones rurales par exemple, comme tout le monde se connaît, si l’un d’eux essaie d’ouvrir une petite épicerie, il aura probablement très peu de clients, en raison de son statut social de Dalit. Bien que la Constitution indienne interdise de discriminer quelqu’un en raison de sa caste, un quart de la population continue en effet d’éviter tout contact avec les Dalits. [Ces derniers sont victimes de discrimination permanentes, dans tous les secteurs, NDLR.]
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Des ressortissants africains, pour la plupart des étudiants, ont participé lundi à une manifestation dans la capitale indienne contre le nombre croissant d’attaques contre les membres de leur communauté.
« Nous sommes réunis ici pour protester contre le nombre croissant d’attaques raciales sur nos frères », a déclaré un manifestant, exigeant la sécurité et la sûreté pour la communauté africaine en Inde. « C’est un problème grave et le gouvernement doit prendre une mesure stricte pour arrêter ces attaques ».
Le porte-parole du ministère indien des Affaires étrangères Vikas Swarup a fait savoir que le gouvernement a essayé de tendre la main à la communauté africaine.
« Commis au bien-être de nos frères et sœurs africains », a écrit M. Swarup sur son compte
Twitter, « assurer la sécurité et la sûreté des étudiants étrangers est une question de foi pour nous ».
Selon M. Swarup, le ministre des Affaires étrangères de l’Inde a rencontré un groupe d’étudiants africains au cours de la journée.
Les autorités indiennes ont arrêté cinq personnes en rapport avec les attaques récentes contre six Africains.
New Delhi a promis des mesures strictes contre les attaquants. Les attaques contre les ressortissants africains en Inde ont créé des tensions dans les relations entre les pays africains et l’Inde.
Le ministre indien délégué aux affaires intérieures Kiren Rijiju a déclaré lundi aux médias que si un facteur racial est trouvé dans l’un des cas d’attaques contre des ressortissants africains, des mesures strictes seraient prises à l’encontre de ses auteurs.
« Le gouvernement a pris l’affaire au sérieux et quelques arrestations ont déjà été faites », a affirmé M. Rijiju aux journalistes. « Le maintien de l’ordre est la responsabilité du gouvernement et aucun individu qui viole loi ne sera épargné ».
La semaine dernière, un étudiant nigérian a été attaqué dans la ville australe d’Hyderabad. Avant cela, un ressortissant Congolais, M T Oliva, aurait été torturé à mort par un groupe d’hommes dans la capitale indienne de New Delhi.
Un grand nombre de ressortissants africains sont hébergés dans les villes indiennes poursuivant essentiellement leurs études.
En février dernier, un étudiant tanzanien a été agressé et dépouillé par une foule dans la ville méridionale de Bangalore.
sur le racisme anti-Africains en Inde, voir ici, ici et là