L’espoir
by CSR Inde 15 mai 2016, 10:02
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Cette ex-filiale de Sanofi fait son beurre en vaccinant la volaille
by CSR Inde 19 mars 2016, 8:04
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Rachat en Inde, croissance à deux chiffres: le girondin Ceva revendique le 7e rang mondial de la santé animale. L’ex-filiale de Sanofi, dont l’un des savoir-faire est la vaccination aviaire, continue sa course en avant.
Joli parcours pour le groupe girondin de santé animale Ceva, né d’une ancienne filiale de Sanofi-Aventis, cédée à ses cadres en 1999. Alors que la porosité entre les virus animaux et les pandémies humaines est avérée, le laboratoire français s’est notamment fait connaître grâce à la mise au point d’un vaccin contre la grippe aviaire en 2012.
Forte de 4.000 salariés dans le monde, elle revendique aujourd’hui le 7e rang mondial d’un secteur dominé par des mastodontes venus de la santé humaine comme Merck, Bayer ou Boehringer Ingelheim.
Ceva surfe sur le marché des vaccins aviaires
« Notre croissance sur le marché des vaccins pour la volaille est très encourageante et illustre la valeur ajoutée que nous pouvons apporter à nos clients sur ce secteur » explique le Dr Marc Prikazsky, PDG du groupe. Ceva Santé Animale prétend occuper la 3e place mondiale en biologie aviaire (n°1 au Brésil et n°2 aux États-Unis).
Forte d’une croissance récurrente à deux chiffres (+14% en 2014, +11,9% en 2015) et d’un chiffre d’affaires annuel de 857 millions d’euros en 2015, Ceva a réalisé sa première acquisition en Inde. Basé près de Bombay, le laboratoire Polchem fabrique des compléments alimentaires et des désinfectants pour les secteurs avicole et laitier.
La société indienne comprend 270 salariés et réalise un chiffre d’affaires annuel de près de 10 millions de dollars. Elle continuera à vendre ses produits phares tout en distribuant en Inde les vaccins aviaires et les produits pour ruminants de Ceva.
Au coude à coude avec son rival français, Virbac
« Nous visons à terme une part de 20 à 25% de notre chiffre d’affaires en Asie, mais après 2020 car les enregistrements de produits de santé animale, notamment en Chine, sont longs », a précisé son PDG. Le groupe basé à Libourne (Gironde) a « plusieurs cibles » à l’étude pour de futures acquisitions, a ajouté Marc Prikazsky.
Ceva n’investit pas qu’à l’étranger. L’entreprise a racheté deux entreprises finistériennes: Ecat en 2013 et iD Projects en mars 2016, dont la fusion devrait créer un leader « made in France » dans le domaine de l’automatisation et de la vaccination au couvoir dans l’œuf ou sur des poussins d’un jour.
Réalisant 90% de son chiffre d’affaires à l’international, Ceva ambitionne de figurer parmi les 5 premiers mondiaux de la santé animale d’ici 2020. La société est aujourd’hui en passe de dépasser, pour quelques millions d’euros, son grand rival français dans la santé animale, la firme Virbac, originaire de Nice, dont le propre chiffre d’affaires en 2015 a atteint 853 millions d’euros.
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Louverné : Le groupe Ceva s’implante en Inde
by CSR Inde 19 mars 2016, 7:59
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Le groupe Ceva de santé animal qui revendique le 7ème rang mondial du secteur, a annoncé lundi une première acquisition en Inde.
Il vient d’acheter le laboratoire vétérinaire Polchem, spécialisé dans les secteurs aviaire et laitier en Inde.
C’est une bonne nouvelle pour l’unité de production mayennaise de Ceva (Sogeval) basée a Louverné et spécialisée notamment dans la production de poudres et de prémélanges médicamenteux pour les animaux d’élevage (antibiotiques et antiparasitaires).
Cette nouvelle acquisition va permettre au groupe de pénétrer un marché stratégique (l’Inde est le premier producteur mondial de lait, et le cinquième de volailles) afin de doper à terme ses ventes en Asie.
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Lal Salaam – les naxalites en Inde
by CSR Inde 14 mars 2016, 11:39
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Inde – l’ancien dirigeant de Monsanto admet que sa société a fourni de fausses données scientifiques pour obtenir l’autorisation réglementaire de mise sur le marché
by CSR Inde 17 février 2016, 8:36
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L’ancien dirigeant de Monsanto a déclaré que la compagnie avait l’habitude de fournir de fausses données scientifiques aux organismes de réglementation du gouvernement en vue d’obtenir les autorisations de commercialisation pour ses produits en Inde.

L’herbicide Monsanto à pulvériser sur les cultures.
Le débat sur la variété d’aubergine génétiquement modifié continue à être chaud. Tiruvadi Jagadisan, l’ancien directeur général de Monsanto en Inde, est le dernier à rejoindre les critiques de l’aubergine Bt, mais c’est peut-être le premier de cette industrie à le faire de l’intérieur-même de celle-ci. Samedi, lors de la consultation publique tenue à Bangalore, Jagadisan, qui a travaillé avec Monsanto pendant près de deux décennies, dont huit ans en tant que directeur général des opérations en Inde, s’est exprimé contre la nouvelle variété.
Lundi, il a appuyé en disant que la société « avait l’habitude produire de fausses données scientifiques » aux organismes de réglementation du gouvernement afin d’obtenir les autorisations de commercialisation pour ses produits en Inde.
L’ancien patron de Monsanto a déclaré que les agences réglementaires gouvernementales avec lesquelles la société avait l’habitude de traiter dans les années 1980 dépendaient tout simplement des données fournies par la société pour donner l’approbation à des herbicides.
« Le Conseil central pour les Insecticides était censé donner ces autorisations sur la base de données locales et spécifiques aux cultures de l’Inde. Mais il a simplement accepté des données étrangères fournies par Monsanto. Ils n’avaient même pas un tube à essai pour valider les données et, parfois, les données proprement dites ont été truquées », a déclaré Jagadisan.
« Je me suis retiré de la société que j’ai senti que Monsanto, firme étatsunienne, exploitait notre pays », dit Jagadisan, âgé de 84, depuis son domicile à Bangalore.
« À cette époque, Monsanto entrait dans l’industrie des semences et j’ai eu l’information qu’un« gène terminateur » devait être incorporé dans les graines fournies par l’entreprise. Cela signifie que l’agriculteur devait racheter de nouvelles graines à Monsanto à grand prix à chaque fois qu’il plantait sa culture », a-t-il dit.
Jagadisan déclara que la société mère a aussi repris la parole donnée à Vasant Sathe, le ministre pour les produits chimiques et les engrais, au sujet de la création d’une unité de fabrication en collaboration avec Hindustan Insecticides pour l’herbicide butachlor.
« Les négociations ont duré plus d’un an et, en attendant, Monsanto a importé et vendu de grandes quantités de produits et a fait d’énormes profits » dit-il.
Interrogé sur les allégations de Jagadisan, un porte-parole de Monsanto a dit: « Nous avons pleinement confiance dans le système indien de réglementation, qui dispose de ses contrôles et a mis en place les mesures pour assurer l’exactitude et l’authenticité des données qui lui sont fournies. » À propos de l’approbation des cultures génétiquement modifiées, le porte-parole a déclaré que le processus de réglementation est strict et que
« aucune culture biotechnologique n’est autorisé sur le marché avant d’avoir subi des évaluations approfondies et rigides en ce qui concerne la sécurité de la culture, suivant de strict protocoles scientifiques. »
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Féodalisme en Inde: Une famille dalit ne peut pas construire de toilettes en raison de l’opposition des castes supérieures ( Etat du Gujarat – Mehsana )
by CSR Inde 16 février 2016, 4:41
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Lakshmipura-Bhandu est un petit village de Taluka Visnagar situé dans Mehsana, le district natal d’Anandiben Patel (la première ministre du Gujarat qui a pris la succession de Narendra Modi NDT).
Depuis plus de deux ans, une famille dalit du village de Lakshmipura-Bhandu dans le district de Mehsana lutte pour construire des toilettes pour elle-même, mais ne peut pas le faire, en raison de l’opposition de certaines personnes appartenant aux castes supérieures locales. Sans toilettes, la famille est obligée de déféquer en plein air, parfois jusqu’à 500 m de l’endroit où ils vivent.
Lakshmipura-Bhandu est un petit village de Taluka Visnagar dans Mehsana, district natal d’Anandiben Patel.
Avec une population totale d’environ 500 personnes, le village est dominé par la communauté Chaudhary, financièrement et politiquement influente. Le village ne comprend qu’une seule famille Dalit – celle de Bhikhabhai Senma, 65 ans, un agriculteur sans terre.
La maison de Senma est à l’entrée du village et sa famille compte 13 membres. «Nous voulons construire une toilette à l’extérieur de notre maison. Cependant, certains habitants ne nous permettent pas de le faire en prétextant un les champs de pâturages du village. », a déclaré Senma.

Selon Senma, l’empiétement allégué des terres de pâturage est seulement un prétexte avancé par certains habitants, dirigés par un professeur d’école nommé Vijay Chaudhary dont la maison est derrière Senma, qui tentent de l’en empêcher.
« La question de la prétendue empiétement sur les terres de village Gauchar a été soulevée après que je me suis opposé au plan des Chaudhary, » a-t-il ajouté. Selon Senma, les Chaudharys ont toujours essayé d’intimider sa famille en utilisant leur «influence». Il poursuit: «Ils vont déclencher une bagarre si nous essayons de commencer les travaux de construction des toilettes. Donc, maintenant, nous en avons abandonné l’idée parce que nous ne sommes pas de taille face à eux…
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L’Inde n’a pas besoin de Rafale, mais d’eau propre et d’une agriculture écologique
by CSR Inde 31 janvier 2016, 7:04
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En visite d’État à New Delhi, François Hollande a signé un protocole d’accord sur la vente de 36 avions de chasse Rafale. Mais l’Inde et ses 1,3 milliard d’habitants a des problèmes plus urgents à résoudre, agriculture, eau, énergie… et lutte contre la pauvreté.
La vente prévue de 36 avions Rafale à l’Inde, signée par M. Hollande le 25 janvier, a beau être saluée en France comme une bonne nouvelle pour le commerce extérieur, elle masque une question évidente, pourtant peu évoquée : la priorité de l’Inde est-elle vraiment d’acquérir des avions de chasse ?
En réalité, cet achat révèle le développement ambigu d’un pays de 1,3 milliard d’habitants, qui s’est lancé dans une course à la modernité sans avoir encore répondu à quelques-uns de ses besoins fondamentaux. À commencer par l’ampleur de la pauvreté, que les innovations high-tech, les programmes spatiaux et le milliard de téléphones mobiles de cette économie émergente ne peuvent cacher.
L’essor économique a en effet bénéficié de manière disproportionnée à la classe moyenne et les écarts de revenus ont doublé en vingt ans. Quatrième pays au monde pour son nombre de millionnaires en dollars – elle en compte 236.000 –, l’Inde voit encore un tiers de sa population survivre avec moins d’un dollar par jour, un quart souffrir de malnutrition et la moitié rester privée de sanitaires. Aujourd’hui, un urbain sur six vit dans un bidonville, et des centaines de millions d’Indiens regardent passer le train de la prospérité sans y trouver leur place.
La moitié du pays est classée en stress hydrique élevé
Depuis trois décennies, l’environnement subit aussi de plein fouet l’impact du développement accéléré du pays. On n’y compte plus les écosystèmes saccagés par la construction de routes, de mines ou de barrages, tandis que les villes suffoquent sous la pollution. Les habitants de New Delhi respirent ainsi chaque jour six fois le niveau acceptable de particules fines.
L’Inde connaît également une pénurie d’eau très préoccupante. La moitié du pays est classé en stress hydrique élevé et plusieurs études prévoient l’épuisement total des réserves du sous-sol d’ici 2025 ou 2030. L’eau est déjà rationnée dans les villes, tandis que dans les zones rurales, les femmes marchent de longues heures, une jarre sur la tête, pour tenter de trouver un liquide souvent impropre à la consommation, puisque 80 % des eaux de surface du pays sont contaminées par des rejets industriels ou domestiques.

- Dans le district d’Alwar (Rajasthan), le recueil des pluies a rempli les nappes phréatiques et fait renaître des rivières asséchées.
Pourtant, dans ce domaine, les solutions existent. Elles ont même fait leurs preuves dans l’État le plus aride du pays, le Rajasthan. Près de Jaipur, un territoire rural désertique s’est transformé en oasis agricole où 700.000 habitants disposent d’eau pure à volonté, grâce à un réseau de bassins et de canaux qu’ils ont construits pour recueillir les pluies. Ce système a rapidement renfloué les réserves souterraines, fait réapparaître des rivières disparues et irrigué naturellement les sols. L’urgence, pour le gouvernement indien, serait donc de systématiser cette solution simple dans tout le pays, car l’érosion des sols et l’assèchement des nappes phréatiques ont déjà chassé des campagnes des millions de fermiers.
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Vandana Shiva, la déesse des semences
by CSR Inde 2 janvier 2016, 6:51
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Pour militer, elle sème des graines. Scientifique et féministe, Vandana Shiva répond aux défis de notre époque par l’agroécologie et la protection des semences.
Inlassablement, elle parcourt les plateaux de télévision, participe à des conférences, adresse des messages aux politiques. Depuis près de trente ans, l’écologiste indienne Vandana Shiva défend les droits des petits paysans, pourfend la mondialisation et le pouvoir exagéré des grandes entreprises. Lorsqu’elle est de passage en France, on la retrouve sur les estrades au côté de José Bové ou de Pierre Rabhi. Elle figure notamment dans le documentaire Demain, récemment sorti au cinéma. « C’est une femme qui réunit la question de la lutte et celle des solutions », explique Lionel Astruc, auteur d’un livre d’entretien avec la militante.
Fille d’un garde forestier et d’une inspectrice de l’éducation, cette sexagénaire a toujours manifesté son attachement à la nature. Dans les années 1980, en Inde, elle s’est opposée à la construction de grands barrages. Parallèlement à sa lutte contre les OGM, elle a créé un centre de formation à l’agriculture biologique et un réseau de 120 banques de graines. L’industrie veut breveter le vivant ? Elle fait du droit de conserver et de reproduire les semences l’emblème de la souveraineté alimentaire et de la liberté.
Docteur en physique et en philosophie, cette activiste est aussi une écoféministe convaincue, qui a fait de la reconnaissance des droits et des savoirs des femmes son cheval de bataille. Un combat qui lui a valu le Right Livelihood Award, un prix Nobel alternatif, en 1993. « Elle porte un sari, une paire de sandales, un carnet de notes et une bague ornée d’un symbole de graine. Elle ne se bat qu’avec ça, souligne Lionel Astruc. Il se dégage d’elle une sincérité, un charisme, qui font qu’elle est écoutée. »
Aujourd’hui, Vandana Shiva soutient le Pacte pour la Terre, qui demande aux citoyens de s’engager à protéger les sols, la biodiversité, et à promouvoir l’agroécologie. Un moyen de répondre au défi climatique. Selon elle, l’agriculture industrialisée « est responsable de plus de 40 % des émissions de gaz à effet de serre » si l’on prend en compte tout ce qu’elle entraîne : la déforestation, la production d’engrais, le transport…
Pour Vandana Shiva, les citoyens ne doivent pas attendre les décisions politiques pour changer. La révolution commence en cuisine, par nos choix alimentaires. « Dans mon assiette, il y a, à la fois, la protection de l’océan et celle de la forêt », affirme-t-elle. Son engagement à défendre les droits de la Terre et des plus humbles est aussi un appel à la solidarité : « Nous sommes une humanité, une planète. La diversité n’est pas un problème. »
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En Inde, le suicide des agriculteurs reste un phénomène massif
by CSR Inde 6 décembre 2015, 8:41
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L’Inde a été touchée par une vague de suicides depuis les années 1990. Depuis les années 1990, l’Inde a été touchée par une vague de suicide des paysans dans certains États du pays. Elle concerne principalement les cultivateurs de coton dans les États comme le Maharashtra, à l’ouest du pays, dont Bombay est la capitale. Dans cet État, plus de 10.000 suicides d’agriculteurs ont été recensés entre 2012 et 2014.
En 2014, les chiffres présentés semblent s’être améliorés, et même réduits de moitié. Sauf que la fiabilité de ces statistiques est remise en cause en raison d’un changement de méthode de recensement. Le nombre de suicides serait en fait toujours croissant, mais le gouvernement indien et différents gouvernement régionaux jouent sur les catégories statistiques. En effet, les femmes, les ouvriers agricoles et les locataires sans terres à leur nom ne sont pas considérés comme des agriculteurs. Et pour le début de cette année, l’État du Karnataka, dans le sud de l’Inde, a vu son taux de suicide augmenter. Entre le 1er avril et le 10 août, 284 agriculteurs se sont donnés la mort, selon les chiffres officiels. C’est six fois plus que l’année dernière
Le gouvernement verse donc des indemnisations aux familles, mais compte tenu d’une forte corruption, elles reçoivent difficilement ces aides. L’État n’agit qu’à posteriori alors que selon Frédéric Landy, professeur de Géographie à l’université de Nanterre et chercheur sur l’Inde et les logiques paysannes, le gouvernement devrait agir sur les causes à la fois locales, nationales et internationales de cette vague de suicides. Il est interrogé par Sesto Chouffot.

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Incertitudes sur la production de blé en Inde pour 2016
by CSR Inde
Deuxième pays producteur de blé au monde, l’inde compte sur ses récoltes pour assurer sa sécurité alimentaire. Or, cette année, le climat n’est guère favorable…
L’Inde est le deuxième pays producteur de blé au monde. Sur les dix dernières années, les rendements se sont nettement améliorés permettant à la production d’augmenter de plus de 30 % depuis 2005. En 2014, les volumes étaient records et la production s’élevait à près de 95 millions de tonnes.
Cette forte augmentation a permis à l’Inde de devenir exportatrice de blé entre 2000 et 2005. Depuis 2012, le pays exporte à nouveau du blé alors que la production se maintient entre 90 et 95 Mt. Toutefois la récolte 2015 a été impactée par les pluies durant la moisson et le pays est redevenu importateur sur cette campagne.
La mousson de cette année s’est révélée faible par rapport aux années précédentes en raison du phénomène El Nino. Les opérateurs s’inquiètent déjà du volume de production pour la prochaine récolte, d’autant que les semis de blé de la campagne 2016 sont impactés par de très fortes températures. La surface semée à ce jour est en baisse de 26 % par rapport à l’an dernier à la même date. Si les chantiers de semis pourront reprendre plus tard, le retard accumulé sera difficile à rattraper dans son intégralité.
La difficulté est double pour le gouvernement qui devra assurer malgré tout la sécurité alimentaire par d’importants achats d’une part, et gérer l’impact social d’autre part avec des baisses de rendements probables pour les producteurs. Car parallèlement, de nombreux agriculteurs se suicident actuellement alors que la perte de revenu les endette encore davantage.

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