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Article sur le président de Virasam Varavara Rao
Filed under: Actualités d'Inde, Luttes du peuple, Poésie, Répression, solidarité | Étiquettes: Ajmer Singh Aulakh, Aman Sethi, Anil Joshi, Arvind Malagatti, Ashok Vajpeyi, Atamjit Singh, écrivains solidaires, Baldev Singh Sadaknama, Bhai Baldeep Singh, Chaman Lal, Chandrashekhar Patil, Chidanand Sali, CR Prasad, Dalip Kaur Tiwana, démocrates indiens, démocratie en Inde, DN Srinath, EV Ramakrishnan, Ganesh Devy, Ganesh Visputay, Ghulam Nabi Khayal, GN Ranganath, Gurbachan Singh Bhullar, Hanumanth Haligeri, Harishchandra Thorat, Homen Borgohain, Ibrahim afghane, Jaswinder et Darshan Buttar, K Satchidanand, Keki N. Daruwalla, Krishna Sobti, KS Ravikumar, Kumar Veerabhadrappa (Kumvee), liberté d'expression en Inde, Mandakranta Sen, Mangalesh Dabral, Megh Raj Mitter, Milind Malshe, Mohan Patil, Mukund Kule, N. Shivdas, Nayantara Sahgal, Nirupama Borgohain, PEN international Inde, PK Parakkavadu, Pradnya Pawar, Rahamat Tarikeri, Rahman Abbas, Rajeev Naik, Rajesh Joshi, Sangamesh Menasinakai, Sanjay Bhaskar Joshi, Sarah Joseph, Shashi Deshpande, Shridevi V. Aloor, Surjit Pattar, T. Satish Javare Gowda, Uday Prakash, Urmila Pawar, Veeranna Madiwalar, Waryam Sandhu
Lors de son 81ème Congrès tenu à Québec, le PEN International se lève en solidarité avec les écrivains indiens, qui protestent contre le musellement des voix indépendantes à travers le meurtre d’écrivains et d’artistes.
Narendra Dabholkar, Govind Pansare and M. M. Kalburgi.
Les délégués de 73 pays à travers le globe appellent le gouvernement d’Inde à offrir une meilleure protection pour ces personnes et à protéger la liberté d’expression garantie par la Constitution indienne.
John Ralston Saul, le président du PEN International, a également écrit au gouvernement indien, exhortant le gouvernement indien à prendre des mesures immédiates pour protéger les droits de tous, y compris ceux des écrivains et les artistes.
Déclaration solidaire des écrivains du PEN: 81e congrès du PEN International, la ville de Québec
L’Inde est la plus grande démocratie du monde. Pourtant, il y a un climat d’intolérance croissante en Inde, où ceux qui défient l’orthodoxie ou l’intégrisme sont devenus de plus en plus vulnérables.
Trois intellectuels connus ont été assassinés. Le PEN International pleure le décès de MM Kalburgi, Govind Pansare et Narendra Dabholkar, tués par des assaillants inconnus. Le PEN International appelle le gouvernement indien à identifier et à arrêter les auteurs de ces crimes.
Kalburgi était le récipiendaire de l’une des plus hautes distinctions littéraires de l’Inde, le Prix de l’Académie Sahitya, et pourtant, après son assassinat, l’Académie est restée silencieuse alors même que ses membres démissionnent en signe de protestation, et plusieurs récipiendaires de prix retournent leurs récompenses.
Deux ministres du gouvernement ont mis en doute les motivations pour lesquelles les auteurs renvoient leur prix. Il faut du courage dans le climat actuel en Inde pour exprimer sa contestation publiquement. Le PEN International salue le courage de ces écrivains et exprime sa solidarité envers ceux qui ont retourné leur prix en signe de protestation ou ont démissionné de l’Académie ou de son conseil d’administration. Ce sont:
Uday Prakash, Nayantara Sahgal, Ashok Vajpeyi, Rahman Abbas, Sarah Joseph, Kumar Veerabhadrappa (Kumvee), Mangalesh Dabral, Rajesh Joshi, Keki N. Daruwalla, Krishna Sobti, Ganesh Devy, Veeranna Madiwalar, T. Satish Javare Gowda, Sangamesh Menasinakai, Hanumanth Haligeri, Shridevi V. Aloor, Chidanand Sali, Gurbachan Singh Bhullar, Ajmer Singh Aulakh, Atamjit Singh, Waryam Sandhu, GN Ranganath, DN Srinath, N. Shivdas, Megh Raj Mitter, EV Ramakrishnan, KS Ravikumar, CR Prasad, Ghulam Nabi Khayal, Rahamat Tarikeri, Surjit Pattar, Baldev Singh Sadaknama, Jaswinder et Darshan Buttar, Anil Joshi, Aman Sethi, Chaman Lal, Pradnya Pawar, Bhai Baldeep Singh, Homen Borgohain, Nirupama Borgohain, Mandakranta Sen, Chandrashekhar Patil, Ibrahim afghane, Mukund Kule, Urmila Pawar, Milind Malshe, Rajeev Naik, Mohan Patil, Harishchandra Thorat, Sanjay Bhaskar Joshi, Ganesh Visputay, Dalip Kaur Tiwana , K Satchidanand, PK Parakkavadu, Arvind Malagatti, et Shashi Deshpande.
Le PEN International trouve inquiétant que Mahesh Sharma, le ministre de la Culture de l’Inde ait réagi à ces développements tragiques en disant, « S’ils (les écrivains) disent qu’ils ne sont pas en mesure d’écrire, laissez-les d’abord arrêter d’écrire. Nous verrons ensuite. »
Les écrivains du monde qui se sont réunis à Québec, Canada dans le cadre du 81ème Congrès du PEN International saluent ces écrivains, qui représentent l’étendue, la diversité et l’excellence de la littérature indienne.
En tant que démocratie la plus peuplée du monde, le PEN International espère que l’Inde saura se montrer à la hauteur des idéaux élevés de sa constitution afin que chaque Indien puisse vivre dans un pays où «l’esprit est sans crainte et la tête haute »
Pour de plus amples informations, contactez svp Sahar Halaimzai à cette adresse: sahar.halaimzai@pen-international.org
Filed under: Actualités d'Inde, Poésie | Étiquettes: écrivains révolutionnaires en Inde, Dilip Deodhar, Narendra Modi fasciste, Nayantara Sahgal, Rashtriya Swayamsevak Sangh, Sahitya Akademi, Salman Rushdie
Face au silence du gouvernement indien sur la vague de violence que connaît le pays, l’écrivaine indienne Nayantara Sahgal ainsi que nombre de ses confères ont décidé de retourner leur prix Sahitya Akademi — institution fondée par Nehru, sur le modèle de l’Académie française. Une protestation que la principale organisation patriotique hindouiste du pays, le Rashtriya Swayamsevak Sangh (RSS), qualifie de « tentative pour déstabiliser le gouvernement ».
En août dernier, l’auteur indien Kalburgi se faisait assassiner, pour de simples rumeurs colportées : on le soupçonnait de manger de la viande de bœuf, un sacrilège en Inde. Un cas de violence loin d’être isolé depuis plusieurs mois. Devant ces attaques perpétrées, passées sous silence par le gouvernement, certains auteurs indiens, dont Nayantara Sahgal, ont alors décidé cette semaine de retourner leur récompense de la Sahitya Akademi — institut qui dépend justement du ministère de la Culture.
Le RSS, qu’on peut traduire « organisation volontaire nationale », particulièrement proche du parti de Modi, a alors pris la défense du pouvoir en place. Des hauts dirigeants de ce groupe ont qualifié, hier, leur mouvement de simple « tentative de déstabiliser » le gouvernement de Narendra Modi, actuel premier ministre indien, allant même jusqu’à suspecter l’honnêteté des écrivains. « Ces écrivains portent encore le modèle de Nehru de littérature et la culture… Cette situation est inacceptable », a déclaré l’ancien militant RSS Dilip Deodhar.
Peu de temps avant son départ pour la Foire du livre de Francfort, l’auteur Salman Rushdie avait justement pointé du doigt la situation indienne, en interpellant le Premier ministre Narendra Modi. « Il y a des attaques portées contre les libertés ordinaires, le droit de se réunir, celui d’organiser un événement où les gens peuvent parler de livres et de leurs idées librement, et sans hostilité », analysait-il. Tout cela « semble être véritablement en danger en Inde aujourd’hui ».
Quelques mois avant l’élection de Narendra Mod, Salman Rushdie avait d’ailleurs signé une lettre ouverte, adressée au Guardian, dénonçant un danger pour la liberté d’expression si l’homme politique arrivait à la tête du pays…
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L’Association des Ecrivains Révolutionnaires (RWA ou Virasam en telugu), qui a dominé la scène littéraire Telugu depuis plus de trois décennies, s’est appauvrie. L’un de ses piliers et membre fondateur, Chalasani Prasad, est décédé ce matin dans sa résidence de Vizag suite à crise cardiaque. Il avait 83 ans.
Il était connu sous le nom de « Virasam Prasad » parmi les cercles littéraires.
Il est difficile d’imaginer un Virasam sans Chalasani Prasad. Essentiellement, un théoricien, enseignant de profession, Chalasani Prasad a conduit Virasam faisant face à la sévère répression déclenchée par l’Etat.
Il a été l’éditeur d’Anantam de Mahakavi Sri Sri, de toute une gamme d’œuvres de Mahakavi. Il était responsable de la publication des œuvres complètes de l’autre collosse littéraire Kodavatiganti Kutumbarao.
Il n’a jamais hésité à parler contre l’Etat lorsque la police a tué les chefs tribaux en les qualifiant de maoïstes. Récemment, il a élevé sa voix contre l’assassinat brutal de Ganti Prasadam. Aux côtés du professeur Proj Haragopal, il dit que c’est la police en civil qui a tué Prasadam, qui travaillait pour les droits des Adivasis.
Il a été arrêté durant l’état d’urgence et a passé toute cette période en prison. Il a été impliqué dans les affaires de complot ainsi.
La répression étatique le hantait comme une ombre l’arrêtant et perquisitionnant ses locaux à plusieurs reprises.
Chalasani Prasad est né le 8 Décembre 1932 à Nadendlavari Palem district de Krishna. Il a attiré vers le marxisme à un jeune âge et a participé à de nombreux mouvements.
Chalasani a été membre exécutif de l’organisation depuis sa création en 1970. Il a été secrétaire de Virasam entre 1985 et 88. Il a dirigé l’organisation en tant que président aux moments les plus difficiles de l’histoire du mouvement révolutionnaire entre 1998 et 2002.
Malgré les changements dans l’environnement social et politique et les mouvements communistes à travers l’Inde, Prasad est restée un marxiste opiniâtre. Virasam a fait émerger son écriture de deux volumes « Literaray Essais » en 2008 et « Travaux de Chalasani» en 2010.
Lien vers Virasam
Filed under: Actualités d'Inde, Luttes du peuple, Poésie, Répression, solidarité | Étiquettes: Deepak Kumar, Ispat, poésie indienne, poésie maoïste, poésie révolutionnaire, poéte emprisonné, poéte indien, poéte maoïste
[Le 18 août 2015,
Créateur de poésie et de prose sous le nom de plume d’Ispat (Acier), Deepak Kumar est un prisonnier politique. Accusé d’être un maoïste, il est emprisonné depuis 2012 à la prison Présidentielle à Kolkata (Calcutta). Né et ayant grandi dans les zones rurales du Chhattisgarh, Deepak Kumar a travaillé de 1995 à 2009 en tant que technicien à l’aciérie de Bhilai. Durant cette période, il reçut de nombreux prix pour sa compétence professionnelle, incluant en 2005, le prix national « Viswakarma » du département travail du gouvernement central.
En tant que travailleur industriel, il a eu la chance de regarder de près la vie des masses laborieuses. Cela l’a amené à écrire des poèmes sous le nom de plume de « Ispat ». Les luttes de la vie et les conflits internes, les peines et les frustrations des travailleurs sont devenus le point focal de ses poèmes.
Étant impliqué dans de nombreux mouvements progressifs, il entra en contact avec le mouvement révolutionnaire au moment où l’Etat soutenait la campagne de terreur Salwa Judum. Depuis 2009, il s’est impliqué pleinement dans ce mouvement.
En prison aussi, il a poursuivi ses créations littéraires. Utilisant son temps en prison, il s’est mis à écrire des essais et des nouvelles en plus de la poésie. Il continue à écrire jusqu’à présent.
Deepak Kumar a récemment été accusé par les autorités de la prison de tentative d’évasion en compagnie d’un autre détenu. Depuis ce moment, il a subi une sévère répression, incluant l’isolement, contre lequel, il a commencé une grève de la faim. De sévères restrictions ont également été prises contre d’autres prisonniers politiques. Sanhati a reçu ce lot de poèmes et d’essais de Deepak Kumar depuis la prison Présidentielle de Calcutta. Nous les publions pour exprimer notre solidarité et attirer l’attention du public sur cet invincible esprit emprisonné par l’Etat indien.
Deepak Kumar was recently accused by the prison authorities of attempting a jail break together with another inmate. Since then he has been subjected to severe repression, including solitary confinement, against which he had initiated a hunger strike. Severe restrictions have been imposed on other political prisoners also. Sanhati received this set of poems and essays by Deepak Kumar from the Presidency Jail, Kolkata. We are publishing this to express our solidarity with and to focus public attention on this indomitable spirit imprisoned by the Indian state.]
[A creator of poetry and prose under the pen-name of Ispat (steel), Deepak Kumar is a political prisoner. Accused of being a Maoist, he has been imprisoned in the Presidency Jail, Kolkata since 2012. Born and brought up in the rural areas of Chattisgarh, Deepak Kumar worked as a technician at the Bhilai steel plant from 1995 to 2009. During this period he got a number of awards for his work proficiency, including the national “Viswakarma award” in 2005 from the labour department of the central government.
While working as an industrial worker, he had the chance of looking closely at the lives of the labouring masses. As a result he started writing poetry under the pen name of “Ispat”. The life struggles and internal conflicts, pains and frustrations of the workers became the focal point of his poems.
Being involved in a number of progressive movements, he came into contact with the revolutionary movement during the period of the state sponsored terror campaign of Salwa Judum. From 2009 he became fully involved with this movement.
In the prison too he has continued with his literary creations. Utilizing the time in prison he has also started to write essays and short stories, together with poetry. His writing continues till today…
Deepak Kumar was recently accused by the prison authorities of attempting a jail break together with another inmate. Since then he has been subjected to severe repression, including solitary confinement, against which he had initiated a hunger strike. Severe restrictions have been imposed on other political prisoners also. Sanhati received this set of poems and essays by Deepak Kumar from the Presidency Jail, Kolkata. We are publishing this to express our solidarity with and to focus public attention on this indomitable spirit imprisoned by the Indian state. – Eds]
[कवि और निबंधकार दीपक कुमार एक राजनीतिक कैदी है जो की “इस्पात” कल्पित नाम (पेन नाम ) से कविता और गद्य लिखते है । वे माओवादी होने के आरोप में 2012 से प्रेसीडेंसी जेल, कोलकाता में कैद है ।
छत्तीसगढ़ के ग्रामीण इलाके में जन्मे और पले-बढ़े दीपक ने 1995 से 2009 तक भिलाई इस्पात संयंत्र में एक तकनीशियन के रूप में काम किया । अपने काम में दक्षता एवं प्रवीणता के लिए केन्द्र सरकार के श्रम विभाग की ओर से 2005 में ‘राष्ट्रीय विश्वकर्मा पुरस्कार “सहित दीपक को कई पुरस्कार मिले है । एक औद्योगिक श्रमिक के रूप में काम कर कर रहे दीपक को मज़दूरों के जीवन को नज़दीक एवं बारीकी से देखने का मौका मिला ।
इस संवेदना ने दीपक को “इस्पात” नाम से कविता लिखने के लिए प्रेरित किया और जीवन के दैन्दिनी संघर्ष , दर्द और श्रमिकों की हताशाये उनकी कविताओं का केन्द्र बिन्दु बन गया।
प्रगतिशील आंदोलनों में निरंतर भागीदारी होने के नाते, वह सलवा जुडूम के राज्य प्रायोजित आतंकवादी अभियान के दौरान वह क्रांतिकारी आंदोलन के साथ संपर्क में आये और 2009 से वह इस आंदोलन के साथ पूरी तरह से जुड़ गए । उन्होंने जेल में भी अपने साहित्यिक सृजन को जारी रखा। जेल में इस समय का उपयोग वह कविता के साथ साथ, निबंध और लघु कथाएँ लिखने के लिए सुरु किया है । उनके लेखन का क्रम आज तक जारी है …
(दीपक कुमार पे हाल ही जेल अधिकारियों द्वारा जेल में एक और कैदी के साथ मिलकर जेल तोड़ने के प्रयास का आरोप लगाया गया था । इसके बाद से उनपे एवं अन्य राजनैतिक कैदियों पे जेल में भीषण उत्पीड़न और दमन जिसमे एकांतिक कारावास सहित कई तरह के प्रतिबंध भी शामिल है, लगा कर उनको प्रताड़ित किया जा रहा है जिसके विरोध स्वरुप उन्होंने भूख हड़ताल शुरू की थी
संहति को प्रेसीडेंसी जेल, कोलकाता से दीपक कुमार की कविताओं और निबंध का यह सेट प्राप्त हुआ है ।]