Comité de Soutien à la Révolution en Inde


Le dirigeant maoïste Gour Chakraborty acquitté de toutes les charges by CSR Inde

Après 7 ans de prison!!!

Gour Chakraborty
KOLKATA: Un tribunal de la ville a acquitté le chef vétéran du PCI (maoïste) Gour Chakraborty, emprisonné depuis 2009, de toutes les charges après que l’accusation n’a pas réussi à les prouver. Entre autres charges, Chakraborty, âgé de 70 ans a été accusé dans le cadre de la loi sur la prévention des activités illégales (UAPA) après la décision de l’Etat de déclarer l’organisation maoïste comme un groupe «interdit».

Chakraborty, le premier porte-parole du CPI (maoïste) au Bengale, est originaire du district de Nadia et était impliqué dans la cause maoïste depuis sa jeunesse. Connu pour son rôle actif pendant le mouvement de Lalgarh, Chakraborty a uni les bases de soutien en milieu urbain pour l’agitation tribale à Jangalmahal.Gour Chakraborty

Le 23 Juin 2009, la police l’a arrêté dans les bureaux d’une chaîne de télévision dans la ville. Chakraborty a été le premier maoïste accusé par le biais de l’UAPA.

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Une réponse cinglante de la fille de dirigeants maoïstes au ministre de l’Intérieur by CSR Inde

Dans la première semaine de Juillet (2015 NDT), Ramesh Chennithala, le ministre de l’intérieur du Kerala a écrit une lettre ouverte aux filles de deux maoïstes – Rupesh et Shyna, qui ont été arrêtés par la police de l’Andhra Pradesh en mai de cette année.

Les rapports indiquent que le couple a vécu caché pendant environ 10 ans. Ils ont deux filles – Ami, qui a 19 ans et Savera 13.

Dans sa lettre, le ministre a parlé de son inquiétude pour les deux enfants qui ne reçoivent pas suffisamment de soins de leurs parents. Il a également lancé un appel aux filles de ne pas « s’empêtrer dans des campagnes inutiles et des idéologies creuses ». Au lieu de cela, il leur a demandé de se concentrer sur leurs études et de se transformer en « citoyennes responsables de la nation ».

Néanmoins, Ami, l’aînée écrit son désarroi et son désaccord avec le contenu de cette lettre dans une lettre ouverte au ministre de l’Intérieur. Sa lettre a été publiée par le journal Malayalam Madhyamam dans son édition en ligne.

Voici des extraits traduits de la lettre, à l’origine écrite en Malayalam:

Honorable ministre de l’Intérieur,

Je me trouvais à lire la lettre que vous avez écrit pour nous couvrir de votre sympathie. En tant que père de deux enfants, vous avez parlé de la façon dont vous étiez préoccupé par ce que nous n’avons pas assez d’amour et de soins de la part de nos parents. Je vous remercie pour votre geste. Malgré cela, je ne pouvais pas manquer de remarquer quelques erreurs factuelles et des incohérences dans la lettre. Par conséquent, je décide d’écrire une lettre afin de partager mon point de vue.

Il est illogique de dire que ma sœur et moi ne recevons pas d’amour ni de soins abondants de nos parents. Je crois que nous en avons reçu plus que la plupart des enfants que je connais. Enfant, j’avais l’habitude d’accompagner mes parents partout. En fait, j’ai habité la colonie Adivasi que vous avez visitée le 1er janvier, alors que j’avais à peine cinq ans. Ma vie à Calcutta, Ranni, Mumbai et Bangalore m’a également ouvert à un grand nombre de cultures et de problèmes. Cela m’a aidé un peu à élargir mon point de vue. Mais les choses ont changé lorsque les forces de police, que vous dirigez actuellement, ont fait irruption dans nos vies.

Ami and Savera. (Photo Courtesy: The News Minute)Quand j’avais 10 ans, ma soeur Savera, âgée de quatre ans, et notre mère ont été indûment mises en garde à vue. En raison du harcèlement incessant par vos forces, elle a décidé de renoncer à son emploi à la Haute Cour du Kerala et est devenue une activiste sociale à temps plein. Elle avait alors écrit une lettre au ministre en chef VS Achuthanandan critiquant la force qui la forçait à prendre cette décision. Je fais juste un gentil rappel que ce sont les forces de police que vous représentez qui nous ont forcées à rester sans instruction.

Dans votre lettre, vous avez aussi parlé de la façon dont vous étiez inquiet au sujet des personnes qui nous égareraient. Vous nous avez également priés de nous méfier d’eux. Mais la réalité est différente. Un groupe de policiers a brisé la porte d’entrée de ma maison sans mandat et l’a attaquée. Ils m’ont aussi manqué de respect. Ils ont dit à sœur alors âgée de cinq ans que s’ils mettaient la main sur mon père, ils allaient le tuer en lui frappant la tête avec une grosse pierre.

Il y a plusieurs d’histoires comme celles-ci … Quand ma sœur et moi avons été à une activité organisée par un front culturel, nous avons été accusées d’être des maoïstes et enfermées dans le bâtiment. Et ensuite, vos policiers étaient simplement préoccupés par ma chasteté. «Suis-je vierge? Est-ce que mon hymen est rompu? » sont quelques-unes des nombreuses questions qu’ils avaient en stock à mon encontre.Ami (left) and Savera, daughters of the arrested couple Roopesh and Shyna, at the Coimbatore Central Prison on Wednesday.— Photo: M. Periasamy

Quand un policier m’a demandé mon mot de passe Facebook, j’ai demandé à y  accéder en présence d’un haut fonctionnaire. À cela, il a répondu, en m’avertissant que je n’allais pas voir le monde extérieur pendant une longue période si je ne me conforme pas à sa demande. Quelle est votre réponse à ma sœur, qui pleurait de tout son cœur toute la nuit dans ce bâtiment?

Les organisateurs du front culturel ont été injustement accusés de nous avoir enlevées. Cela est arrivé malgré nos déclarations répétées clamant qu’ils ne nous avaient pas kidnappées. La chasse aux sorcières de la police que vos forces ont déchaînée sur eux en utilisant l’UAPA (loi de prévention des activités illégales) a fait de leur vie un enfer vivant. C’est le constant harcèlement policier que nous nous avons vécu dans notre vie, qui nous a fait réaliser les sophismes sur lesquels une démocratie puissante est construite. Les politiques anti-populaires de la police m’ont fait réaliser que l’idéologie, pour laquelle mes parents se battent, est juste.

Lorsque vous avez pris le temps de sympathiser avec nous du fait que nous devions grandir sans parents autour, comment pouviez-vous ignorer les 150 enfants d’Attappady (ville du Kerala NDT) qui sont mort-nés chaque année?

Endosulfan, Plachimada, Arippa, Kathikudam et bien d’autres manifestations terrestres ont fait du Kerala la terre d’un mouvement de masse.

Des enfants sont nés dans ces endroits aussi, pourquoi ne les reconnaissez-vous pas ?

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Révolte étudiante à New Delhi by CSR Inde
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Sur le campus de la Jawaharlal Nehru University, à la libération des étudiants incarcérés.

« Nous sommes la jeunesse. Mais la jeunesse n’est pas la jeunesse, elle est plus qu’elle-même. Dans toute société, la jeunesse est l’image de l’élément disponible. La jeunesse est le symbole de la disponibilité générale. Les jeunes, ce n’est rien. Ce sont seulement ceux qui ne sont pas encore tenus. Tenus par un patron, tenus par des crédits, tenus par un CV. Tenus, et donc enchaînés, du moins tant que la machine sociale continue de fonctionner. Les discours médiatiques sur la menace d’un “mouvement de la jeunesse” visent à conjurer la menace réelle, et la menace réelle, c’est que l’ensemble de ce qui est disponible dans cette société, l’ensemble de ceux qui n’en peuvent plus de la vie qu’on leur fait vivre, l’ensemble de ceux qui voient bien que ce n’est pas juste cette loi qui pose problème, mais toute cette société qui est au bout du rouleau, s’agrège. S’agrège et prenne en masse. Car elle est innombrable, de nos jours, la masse des incrédules. Le mensonge social, la farce politique ne prennent plus. »Comité d’action, « Le monde ou rien », 16 mars 2016.

Aplusieurs milliers de kilomètres de Paris. Une houle puissante, incroyablement belle, parfois encore souterraine, on ne la soupçonne pas mais elle est déjà là, s’est engouffrée dans les rues, un matin de février. Elle a avancé pendant des semaines, elle a accompagné le printemps, a déjà éclaboussé bien plus loin que la ville. Elle bouillonne, elle gronde aussi. Elle crie Liberté ! Elle est nationale, elle est anti-nationale, elle s’en fout. Sa jeunesse est vieille de mille ans. Elle a gonflé en son épicentre, le campus de la Jawaharlal Nehru University (JNU), halo de verdure au sud de New Delhi où les fleurs et les slogans d’insoumission se sont mêlés en feu d’artifice, propulsant le raz-de-marée à la face du gouvernement et de sa police. Tant de joie, tant de rage. La tempête a submergé les gardiens de l’ordre national. Dégoulinants, ils ont desserré l’étau. Après 23 jours de détention, le 3 mars, le tribunal a laissé sortir le leader étudiant Kanhaiya Kumar, libéré sous caution.

Près d’un mois auparavant, le 12 février, les sbires de « la plus grande démocratie du monde » l’avaient embarqué. Ce jour-là, s’est déployée dans l’université la plus réputée d’Inde une intervention policière jamais vue depuis l’état d’urgence de 1974. Suite à une plainte déposée par un étudiant encarté au syndicat ultra-nationaliste ABVP (Akhil Bharatiya Vidyarthi Parishad — le Conseil des étudiants indiens), plusieurs policiers en civil munis d’un ordre d’inculpation contre des « personnes inconnues » ont franchi les portes du site universitaire et arrêté Kumar, président de l’union syndicale étudiante et affilié au syndicat communiste AISF (All Indian Student Federation). Un cordon d’uniformes s’est positionné devant la grille principale, donnant au campus des airs de citadelle assiégée. Le doctorant de 29 ans est accusé de « sédition » pour des slogans « anti-nationaux » — dont certains à la gloire du Pakistan, d’autres appelant à la destruction de l’Inde —, entendus (dit-on) en marge de la commémoration de la mise à mort de Mohammad Afzal Guru, pendu en 2013 pour sa participation aux attentats contre le Parlement en 2001. Un rassemblement qui était surtout l’occasion de protester contre la peine de mort et l’occupation militaire indienne au Cachemire, région dont Afzal était originaire.

Le jour de l’arrestation de Kumar, huit autres étudiants sont suspendus de cours. Sans preuves tangibles, ils sont considérés comme les organisateurs de l’événement par une « Commission d’enquête de haut niveau » dépêchée par l’administration. Parmi eux, les auteurs de l’affiche appelant au rassemblement, Anirban Bhattacharya et Umar Khalid. Ces derniers se sont rendus à la police le 23 février, avant qu’elle ne mette à exécution ses menaces d’intervention. Inculpés pour « sédition », eux aussi. Soudée comme jamais, la communauté universitaire a fait bloc. Les cours ont été interrompus, des dizaines de professeurs ont délivré en plein air et en solidarité des séminaires spéciaux pour discuter des idées au cœur du débat : nationalisme, liberté, dissidence… Rassemblements, conférences, manifestations monstres dans les rues de la capitale, l’agitation a grandi. Ce qui n’a pas mis les enseignants à l’abri de la chasse aux sorcières en cours : pour son soutien aux inculpés et sa critique de la politique gouvernementale, une professeure, Nivedita Menon, est la cible d’une campagne de calomnies lancée par une chaîne de télévision particulièrement agressive, Zee News.

JNU, un havre de liberté

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Communiqué du Comité pour la défense et la libération du Dr GN Saibaba by CSR Inde

saibaba, professor g n saibaba, DU professor, DU professor saibaba, saibaba news, saibaba medical check up, Bombay high court, mumbai news, nagpur news, india newsIl est choquant d’entendre aux nouvelles que la demande de Dr. GN Saibaba de libération sous caution permanente a été rejetée aujourd’hui par la Haute Cour de Bombay. Ce qui est plus effrayant est que la Haute Cour a également révoqué l’ordonnance de cautionnement provisoire Saibaba (application pénale No.785 / 2015), qui avait été émise le 30/06/2015 par un banc de division dirigée par Mohit Shah, le juge en chef de la Haute cour de Justice de Bombay avec le juge Shukre. Cette ordonnance lui avait accordé des mesures provisoires puis avait été prolongée par le même banc de division jusqu’au 31 Décembre 2015, afin qu’il puisse suivre ses traitements pour les affections médicales graves dont il souffre. Ce ne fut qu’après que de nombreuses voix démocratiques eurent donné l’alerte sur l’état de santé déclinant rapidement de Saibaba, que la Haute Cour de Bombay est intervenue sur la base d’une lettre écrite au juge en chef par un activiste nommé Purnima Upadhyay. La lettre, qui a été suo moto convertie en un litige d’intérêt public (LIP) par la Haute Cour, a entraîné la libération temporaire sous caution du Dr Saibaba. Interrompant son traitement en cours, le nouveau jugement rendu par un juge unique de la chambre Nagpur de la Haute Cour de Bombay a ordonné que Dr Saibaba se rende à la prison de Nagpur dans les 48 heures! Si l’ordre n’est pas exécuté, il pourra être arrêté par la police.

Le Dr GN Saibaba-en fauteuil roulant et à 90% handicapé enseigne la littérature anglaise au Ram Lal Anand College de l’Université de Delhi-est actuellement en cours de traitement après avoir été libéré sous caution pour raisons médicales. Ses multiples problèmes de santé ont été aggravés par les conditions notoirement très inhospitalières des cellules de la prison centrale de Nagpur. L’insensibilité extrême des autorités pénitentiaires relayé par un appareil administratif vengeur et coordonné par le Centre avait presque réussi à ce que les complications médicales aillent jusqu’à mettre sa vie en danger. Ceci est significatif du niveau de cruauté avec laquelle une personne ayant des capacités différentes est traitée en prison!

Après sa libération sous caution temporaire, le Dr Saibaba a été soumis à des traitements médicaux dans différents hôpitaux de Delhi pour plusieurs problèmes de santé relatifs au cœur, à la moelle épinière, à ses reins, sa vésicule biliaire et à son épaule gauche (qui en prison était devenue complètement immobile en raison de l’atrophie du muscle). Le traitement auquel Saibaba est soumis est loin d’être terminé et doit se poursuivre sous la surveillance de médecins spécialistes et ne peut être suivi qu’à Delhi. Les médecins qui le suivent sont sans ambiguïté sur la même position. Dans cette situation, l’annulation de sa libération sous caution et ainsi le forcer à retourner dans la même prison hostile va sérieusement affecter ses conditions de santé, probablement au-delà de toute réversibilité. Dans cette situation, le refus d’accorder la liberté sous caution est donc inacceptable et inhumain.

Mais plus que d’être simplement inhumain et insensible, ce que ce refus montre encore une fois est l’intolérance de l’État indien envers toute voix dissidente. Le fait qu’il mette une fois encore le professeur handicapé à 90% dans le quartier Anda, après qu’il a été libéré la dernière fois de ces conditions quasi-mortelles de détention, est profondément troublant. L’image bien préparée et les annonces par les médias commerciaux, les descentes de police à sensation à son appartement de l’université de Delhi, L’enlèvement de Saibaba par la police du Maharashtra, son incarcération subséquente mai 2015 étaient tous partie d’une tentative désespérée museler la dissidence. C’est une partie de la guerre brutale de l’Etat indien sur les populations tribales en Inde centrale et orientale menée sous le nom de code Opération Green Hunt. C’est destiné à faire taire l’une des voix les plus importantes et efficaces contre Green Hunt et les politiques anti-populaires de l’Etat indien introduites sous couvert de «développement». L’interruption actuelle de son traitement médical, non seulement le pousse au bord de la mort en prison, mais montre le désespoir avec lequel l’Etat veut faire taire ces voix de la dissidence.saibaba protest 2

Les tendances fascistes de l’Etat sont encore une fois mis à nu lorsque le même jugement de la Haute Cour qui a annulé la liberté sous caution de Saibaba a également ordonné qu’une procédure pour outrage criminel soit engagée contre Arundhati Roy, pour son article publié le 18 mai 2015 dans le magazine Outlook et intitulé « professeur POW (prisonnier de guerre NDT)» contre l’incarcération de GN Saibaba. L’Ordre a émis un avis à l’auteur de l’action pour outrage à la Cour, consigné le 25/1/2016. Nous condamnons cette limitation pure et simple de la liberté de parole et d’expression.

Enfin, il est plutôt inquiétant de constater que tandis que tous les cinq autres co-accusés avec GN Saibaba dans la même affaire ont déjà été libérés sous caution régulière, il est refusé la même chose à professeur handicapé à 90%. Nous condamnons ce rejet de la caution permanente de GN Saibaba et l’annulation de sa caution provisoire en termes non équivoques et appelons toutes les personnes progressistes et démocratiques à s’opposer immédiatement à une telle parodie de justice. Nous devons veiller à l’unisson par tous les moyens possibles à ce que le Dr GN Saibaba ne soit pas incarcéré à nouveau. À une époque où le fascisme resserre ses tentacules et étouffe nos voix, de telles occasions exigent que nous montrions les limites de notre tolérance à l’égard d’une telle injustice infligée au nom de la loi sous le couvert de la démocratie.

SD- /

Hany Babu M T, Professeur associé, Université de Delhi

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Inde : Libération et réarrestation immédiate pour Shila Marandi by CSR Inde

Mercredi, la police de l’Odisha a arrêté Shila Marandi (50 ans), dirigeante haut placée du CPI(Maoist) aux portes de la prison de Tenughat, dans le Jharkhand alors qu’elle la quittait après avoir été libérée sous caution la veille. Les autorités ont affirmé « Shila Marandi est une dirigeante maoïste importante. Son nom est cité dans plusieurs affaires dans le district de Sundergarh (Odisha), et les recherches se poursuivent concernant sa potentielle participation à des affaires dans d’autres districts », ajoutant qu’un mandat d’arrêt avait été émis à son encontre par l’état d’Odisha. Shila est la femme d’un membre du Politburo, Kisan Da et est accusée d’avoir pris part à de multiples actions attribués à la guérilla dans l’état d’Odisha, alors qu’elle résidait dans le Jharkhand. C’est d’ailleurs là qu’elle avait été arrêtée il y a plusieurs années suite à une opération menée par les maoïstes dans la région, et pour laquelle elle est poursuivie. En 2011, les maoïstes avaient exigé sa libération en échange du percepteur du Malkangiri, qu’ils avaient capturé alors en vue de revendiquer la libération de plusieurs de leurs camarades.



Inde : Trois mois de liberté sous caution pour Ghandy by CSR Inde

Kobad Ghandy, l’un des plus haut dirigeants du CPI(Maoist) incarcéré depuis septembre 2009 et accusé par les autorités d’avoir tenté de monter une branche urbaine du parti à Delhi, vient de se voir accorder trois mois de liberté sous caution par un tribunal de la capitale pour des raisons de santé. Le juge a déclaré que l’état de santé de l’homme, âgé de 65 ans et souffrant de diverses maladies, s’aggravait depuis plusieurs mois en raison de ses conditions de détention. Il a déclaré ’Dans ces circonstances, je libère Kobad Ghandy sous caution pour une période de trois mois (…). Ghandy a environ 65 ans. Son état de santé s’est visiblement dégradé durant la période de ce procès en cours’. Ghandy est actuellement en procès pour divers délits poursuivis en vertu du Unlawful Activities Prevention Act, la loi anti-terroriste, ainsi que plusieurs articles du Code Pénal. Plus de vingt affaires différentes l’incriminent de multiples crimes et délits. Faisant partie du haut commandement du CPI-ML (People’s War Group) depuis 1981, il a poursuivi ses activité dans le Central Committee à la fusion de son parti avec le MCC en 2004 et fut élu membre du Politburo en 2007.

Kobad Ghandy

Kobad Ghandy

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« Mon arrestation était une tentative de terroriser la communauté étudiante » Hem Mishra by CSR Inde

«Notre système a peur de ces (personnes) qui élèvent leur voix contre l’injustice. Il (le système) a peur de la voix du peuple.

Hem Mishra

Mishra a été arrêté par la police de Maharashtra en Août 2013 sur accusation d’être un messager maoïste. Le tribunal de Nagpur de la Haute Cour de Bombay lui a accordé la liberté sous caution la semaine dernière. Hem Mishra se considère comme un «activiste culturel et étudiant» et dit qu’il a été victime de l’«insécurité imposée par les dominants » envers ceux qui luttent contre l’injustice et qui le pousse à cibler ceux-là même qui dénoncent ses échecs.

«Je n’ai jamais été arrêté à Gadchiroli comme avancé par la police. Ils (la police) me retiennent par la force depuis le 20 Août 2013 à la gare de Ballarashah dans le district de Chandrapur au Maharashtra, et ils m’ont maintenu en détention illégale pendant 80 heures. Ils m’ont inhumainement torturé pendant les 27 jours suivant et m’ont forcé à reconnaître une histoire créée par eux seuls. J’allais au village Hemalkasa afin de rencontrer le Dr Prakash Amte. Je n’ai aucun lien avec les maoïstes », a déclaré M. Mishra au journal The Hindu après sa sortie de prison.

«Une tendance inquiétante»

Lorsqu’on lui a demandé pourquoi la police l’avait accusé d’être un maoïste, l’étudiant de la JNU dit, «Nous constatons une tendance en Inde en ce moment. Celui qui élève sa voix contre l’injustice ou contre les atrocités de des dirigeants, est qualifié de maoïste. Chaque manifestation, que ce soit contre le déplacement de population, la déforestation ou des atrocités, est écrasée en la qualifiant de soutien des maoïstes. Dans mon cas, je suis resté en prison pendant les 2 dernières années et 19 jours parce que j’ai exprimé mon désaccord avec l’injustice à travers mes chansons et des manifestations étudiantes « .

Il a également affirmé qu’en le ciblant lui, l’Etat a voulu envoyer un signal à la communauté étudiante en Inde, qui est le pilier de nombreuses protestations.

« Le but principal de mon arrestation était de terroriser la communauté étudiante en Inde », a déclaré M. Mishra. Interrogé sur sa future ligne de conduite qui comprend une longue bataille juridique et un cursus de chinois non terminé à la JNU, l’activiste culturel a dit qu’il était confiant dans le fait d’être acquitté.

« En ce qui concerne la protestation contre l’injustice, je crois qu’il y a rien d’illégal en elle. Chaque citoyen devrait élever la voix contre l’injustice et je vais continuer à le faire », a ajouté M. Mishra, qui a été maintenu dans le quartier d’isolement « cellule Anda « de la prison centrale de Nagpur pendant plus d’un an.

Hem Mishra . PTI Photo

Source repris par Kractivism et Maoistroad



Libérons Ajith! Free Ajith! by CSR Inde

ajith



India le prisonnier maoïste Roopesh poursuit sa grève de la faim by CSR Inde

Roopesh (40 ans), président du comité zonal des Western Ghats (Tamil Nadu) du CPI(Maoist) a été arrêté début mai à Karumathampatti, sur la route entre Coimbatore et Avinashi en compagnie de quatre autres camarades. Refusant de collaborer avec les autorités, il a été placé en détention provisoire à la prison de Coimbatore (Tamil Nadu). Samedi, il a été emmené au commissariat de Kollam pour comparaître devant un tribunal. Il y a entamé une grève de la faim pour dénoncer le fait de ne pas être traité en tant que prisonnier politique et de se voir refuser les droits qu’il devrait avoir en tant que tel. Mercredi, les autorités l’ont transféré à la prison de Coimbatore (Tamil Nadu), la police ne souhaitant pas prolonger sa détention au poste. Il exige que les autorités considèrent les maoïstes comme des prisonniers politiques et non des terroristes. Lorsqu’elles lui ont demandé s’il voulait communiquer quoi que ce soit au juge, il a affirmé qu’il n’avait pas reçu la chance de déposer plainte devant le Coimbatore District Collector afin d’exiger que soit supprimé la plainte à son encontre en vertu du UAPA. Alors qu’il sortait du tribunal, il a scandé des slogans revendiquant l’annulation des lois draconiennes telles que le NSA et le UAPA. Il avait été envoyé en détention provisoire à Kollam avec l’accord des autorités pénitentiaires de la prison de Coimbatore afin que soient examinés d’éventuelles connexion entre lui et deux autres présumés maoïstes arrêtés plus tôt.

Le camarade RoopeshLe camarade Roopes



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