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La prison est une expérience déshumanisante, dit Saibaba by CSR Inde

G N Saibaba est de retour à Delhi de son deuxième séjour en prison et dit que son «expérience déshumanisante» est assez surréaliste pour devenir l’objet d’un roman de gare. Il a affirmé que, après avoir été brutalement enlevé par la police lors d’un raid contre son logement à l’Université de Delhi, il a été maintenu à l’isolement dans la prison pendant une longue période et on lui a servi de la nourriture pleine de vers. Il a décrit ses 17 mois en prison comme un moment « surréaliste ». Mais, dit le professeur d’anglais de l’Université de Delhi, ce qu’il détestait le plus en prison était d’entendre les cris des prisonniers qui étaient battus.

Libéré par la Cour suprême sous caution, Saibaba dit au Time of India que la première nuit à la prison de Nagpur et les 17 mois et demi qui ont suivi ont été une torture pour lui parce que les cris des prisonniers l’empêchaient de dormir. «J’avais le cœur brisé, en écoutant leurs cris quand ils étaient battus», a déclaré l’homme cloué sur son fauteuil roulant qui a été arrêté en mai 2014 pour diriger prétendument un front maoïste et maintenir des liens avec les rebelles dans le Chhattisgarh et le Maharashtra. «Je me suis plaint auprès des autorités de la prison et de celles qui me visitaient en leur demandant d’arrêter les coups, mais personne ne m’a écouté. »

Après 14 mois derrière les barreaux, il avait été libéré sous caution en Juillet 2015, en raison de son état de santé détérioré, mais avant que son traitement ne soit achevé, sa caution a été annulée et il a été renvoyé en prison le jour de Noël l’année dernière. Qualifiafiant sa vie en prison d’«extrêmement déshumanisante», le professeur d’anglais, qui est reconnu invalide à 90%, a révélé: «Je suis resté dans une petite cellule Anda, entièrement close et isolée. C’est le genre d’endroit où vous ne voyez rien, à l’exception des quatre murs et des barreaux. Transformer un être humain en une sorte d’animal ou de bête est le but principal de cette cellule « .

Il a dit que les conditions en prison sont très semblables à celles qui prévalaient avant les années 1970. «Avant les années 1970, il y avait deux types de conditions qui prévalaient dans les prisons – la réclusion et l’incarcération dans des cellules ou casernes relativement meilleures, » explique Saibaba.  » VR Krishna Iyer a fait des réformes, mais aujourd’hui, les conditions dans toutes les casernes de prison sont comme celles destinées à la réclusion. »

Il a dit qu’il avait été maintenu dans une cellule d’isolement, normalement réservée à ceux qu’il appelle «les gangsters notoires et les soi-disant terroristes ». Il dit qu’il ne pouvait ni voir le ciel ni la terre et qu’on lui refusait le droit de parler avec d’autres prisonniers.

Souffrant déjà de divers problèmes de santé, y compris d’une affection cardiaque grave, Saibaba a souffert d’autres maladies en prison « en raison du manque d’eau et des conditions d’hygiène ». Il a affirmé que les autorités de la prison ont menti dans leur affidavit à la Cour suprême comme quoi il aurait été soigné dans trois hôpitaux alors qu’en réalité on lui a refusé toutes les installations médicales ou l’accès aux médicaments vitaux.

Affirmant que l’Etat prenait « plaisir sadique » à la détérioration de son état de santé, il a déclaré, «Je souffrais de dystrophie musculaire, et déjà incapable de marcher, je suis condamné à vivre avec un membre fonctionnel. Aller aux toilettes, manger, me laver, laver mes vêtements, tout m’était impossible.  » Il a soutenu que les médecins de prison n’ont pas été autorisés à le voir, et à la fois l’ordre du tribunal de première instance de l’emmener à l’hôpital pour des consultations ainsi que des ordonnances similaires de la Haute Cour de Bombay avaient été ignorés par les autorités de la prison.

L’universitaire a également affirmé que la «nourriture qui m’a été servie était plein de vers» et «préparée à partir de matières réellement destiné à la poubelle ».

Source

D’autres articles sur la lutte du Pr Saibaba: 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 111213141516, 17, 181920 et 21



C’est bientôt! by CSR Inde

Paris: Meeting pour la libération de tous les prisonniers politiques en Inde !

liberté pour Saibaba et les prisonniers politiques en Inde



Inde: Plus de 500 cinéastes, écrivains, artistes et activistes exigent la libération de Deba Ranjan Sarangi by CSR Inde

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Nous, les cinéastes, écrivains, professionnels dans le domaine de l’art et de la culture, universitaires, militants et organisations sociales soussignés sommes profondément choqués d’entendre parler de l’arrestation du cinéaste documentaire indépendant, écrivain et militant pour les droits humains Deba Ranjan Sarangi. Nous condamnons fermement l’arrestation et la considérons comme faisant partie d’une stratégie globale de l’Etat indien visant à restreindre la liberté de parole, la liberté d’expression des artistes, des écrivains, des cinéastes et des personnalités culturelles. Nous la condamnons également dans le contexte de la suppression globale de la dissidence et de la répression des défenseurs des droits humains, à l’ère d’une fort soutien aux forces communautaristes (fanatisme hindouiste prôné par le premier ministre Narendra Modi NDT) et de la mondialisation par l’État indien et, en particulier, par le gouvernement de l’Odisha.

Deba Ranjan Sarangi a été arrêté le 18 Mars, 2016, par des policiers en civil du village Kucheipadar, situé dans le district de Rayagada, en Odisha. Debaranjan était à Kucheipadar pour assister à une cérémonie funéraire de l’un des amis de son père. Il a été arrêté via un mandat ne permettant pas de possibilité de caution délivré par le tribunal de Kashippur en application d’une affaire enregistrée en 2005 au poste de police de Tikri dans le district de Rayagada, lorsque Debaranjan a participé activement à la lutte des Adivasis à Kashipur pour protéger leurs terres de l’invasion par les sociétés minières exploitant la bauxite.

Deba Ranjan Sarangi a été une voix consistante et passionnée contre l’injustice tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Odisha. En tant qu’écrivain, cinéaste et activiste des droits de l’homme, il a mis en évidence et critiqué les politiques destructives de développement, les comportements sans bornes des mines, le déplacement, l’impunité de la police, les atrocités envers les Dalits, les questions liées aux Adivasi, la croissance du fascisme communautaire (Cf . ci-dessus NDT) en Odisha, la violence contre les femmes et les suicides d’agriculteurs dans un contexte agraire aiguë.

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Paris: Meeting pour la libération du professeur Saibaba et de tous les prisonniers politiques en Inde ! by CSR Inde

le vendredi 8 avril 2016 à partir de 18h30 

ACTIT, 54 rue Hauteville, 75010 Paris

Photo de Jean Batiste Clement.Photo de Jean Batiste Clement.

Des articles sur la lutte du Pr Saibaba: 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10, 11, 12, 13, 14,1516 et 17



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